Histoire de l'acupuncture auriculaire  
  L’acupuncture  auriculaire est un élément de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), connu  depuis très longtemps en Chine. Elle apparaît pour la première fois  dans la littérature chinoise dans le Classique de la médecine interne de  l'Empereur Jaune, «HuangDi NeiJing», vers 3000 ans avant notre ère. Cet aspect de la médecine chinoise  est, lui aussi, le fruit de milliers d’années d’évolution et d’expérience. En Perse, en Égypte et dans la Grèce  antique, le système réflexe de l'oreille est une thérapie connue et appliquée  depuis plus de 1000 ans. 
Le Français  Paul Nogier a, vers 1950, fait le lien entre ces connaissances chinoises  ancestrales et des expériences proche-orientales et africaines dans le  traitement par réflexe auriculaire.  Il a intégré des connaissances de médecine  universitaire, par exemple celles sur le système hormonal dans le système  réflexe de l’oreille, a systématisé le savoir et développé une nouvelle  topographie des points réflexes de l'oreille (qui diverge légèrement de la  topographie classique chinoise). Paul Nogier a donné le nom  d’auriculothérapie à cette évolution de la thérapie par réflexe auriculaire. Dans la pratique, selon l’école et  l’expérience du thérapeute, le modèle chinois traditionnel et le modèle de  Nogier s'appliquent indifféremment. 
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  Histoire du protocole NADA
  
       - En 1970, Wen découvre à       Hong-Kong les effets de l’acupuncture sur les personnes dépendantes. 
 
       - Premières publications vers       1973
 
       - À partir de 1973, le psychiatre       Michael Smith développe au New York Lincoln Hospital, le protocole NADA,       un concept de traitement simple et efficace 
 
       - Chaque jour, ce sont près de       250 patients qui sont traités au Lincoln Hospital. 
 
       - Depuis les années 80, le       protocole NADA est soutenu par le gouvernement américain 
 
       - Afin de le généraliser le plus       possible, les travailleurs sociaux et psychothérapeutes formés à cet effet       sont autorisés à proposer à leurs patients un traitement NADA 
 
       - À l’échelle mondiale, près de       1500 institutions appliquent le protocole NADA.